Un accompagnement en deux phases

Les caractéristiques de cet accompagnement consistent le plus souvent en une intervention à la phase immédiate (communément appelée « déchocage ») suivie d’une intervention plus spécifique, en phase « post-immédiate » (souvent appelée « debriefing »).

• La phase immédiate se déroule généralement sur le lieu même de l’événement, dans les toutes premières heures, alors que certaines victimes achèvent à peine une réaction de stress et sont extrêmement fragiles.
  C’est le moment initial où l’entreprise s’implique, affirme son management humain et reconnaît ses salariés dans leur statut de victime.
• La phase post-immédiate est une phase de prévention et de traitement des complications tardives du traumatisme. La prise en charge psychologique doit impérativement être assurée par un spécialiste compétent.
  Cette intervention est inutile voire contre-indiquée à la phase immédiate, il est nécessaire d’attendre l’apaisement des réactions émotionnelles pour éviter d’aggraver la souffrance des victimes.
  En revanche, elle doit intervenir assez précocement, au plus tard dans les 7 jours suivant l’incident critique afin de permettre une prise en charge du traumatisme avant la fixation des troubles et d’éviter la réticence de victimes qui, tentant d’évacuer le trauma, préfèrent « éviter d’en parler ».