Télétravail : retour au bureau, les choses auxquelles on ne pense pas

Alors que nombre de grandes entreprises, géants de la tech compris, rappellent leurs salariés au bureau, quelles sont les vraies raison de ce retour en présentiel?

C’est désormais avéré: Les géants de la Tech (Google, Amazon, etc), rappellent leurs ouailles au bercail. Swatch également. Même, le PDG de Zoom (oui,même lui) dans un article du Figaro argumentait: «il est tout à fait impossible d’avoir une bonne conversation lors de réunions en visio». Mais, au fond, les raisons de ce retour sur site ne devraient-elles pas être cherchées ailleurs?
 
Le télétravail est perçu comme un privilège. Récemment, le Groupe Swatch rappelait ses équipes sur site, provoquant un vent de révolte chez celles et ceux ayant eu le privilège de télétravailler. Je dis «privilège», car une grande partie des équipes de la marque exercent des métiers tout simplement incompatibles avec un travail hors site. Or, c’est un point sur lequel il faudrait maintenant mettre la réflexion, à défaut du doigt. Car pour une société qui se dit inclusive, nous semblons avoir oublié ceux et celles qui ont des métiers qui ne permettent tout simplement pas le télétravail. Et ils sont nombreux. Selon le rapport de l’université de Stanford rédigé par les chercheurs Barrero, Bloom et Davis, 60% des collaborateur-trice-s sont présents à 100% de leur contrat de travail, principalement parce que leur emploi ne leur permet pas le distanciel. Une population, qui, pour une certaine partie, est également souvent moins bien payée (commerce de détail, restauration/hôtellerie, ouvriers de production, etc., etc.). Donc non, le télétravail n’est pas toujours équitable. Et peut même, pour les «bénéficiaires privilèges» se révéler péjorant.
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